Description
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376 €
RELIURE NEUVE d’un livre broché de 1943.
Auteur POURRAT Henri.
Éditions Albin Michel, Paris
Illustrations bois gravés de François Angeli
« S’intéresser au passé, d’une certaine façon sentimentale, jeter sur ses charmes des regards rêveurs et essayer, tête penchée, de le faire revivre en pastiches et en mascarades sera toujours un ridicule. C’est essayer de donner l’être à ce qui fatalement ne peut plus être. Avoir des enfants est une chose belle. Empailler son grand-père est une triste chose. Cependant, il faut mettre à très grand prix les survivances antiques.
Non pour leur vieillesse, mais pour le secret de jeunesse qui reste en elles. Nées aux jours d’autrefois, elles sont souvent plus proches que leurs sœurs d’aujourd’hui de la Nature, de sa simplicité, de sa beauté, de sa force. Mieux qu’elles, elles tiennent de la vie. Voilà pourquoi il est bon de s’intéresser encore à cet art d’artisans, à cette feuille blanche, telle qu’on la fabrique à la main, depuis les Croisades, dans les moulins à papier d’Ambert » H. P.
Henri Pourrat, (1887- 1959), né et mort à Ambert.
Après des études au Lycée Henri IV à Paris, il doit renoncer à des études d’agronomie pour raison de santé. Pendant ce repos forcé, il construit un mode de vie ascétique dont il ne se départira plus, fait de lectures, de travaux d’écriture et de promenades « avec Ambert comme centre du monde », la vallée de la Dore et les monts du Livradois–Forez.
Ses premières œuvres comportent des poèmes, de nombreux récits dont plusieurs en feuilletons, quelques chroniques littéraires, ou bien de brèves études où l’histoire se mêle à la légende et pièces de théâtre. Il publie de nombreux ouvrages, couronnés de prix littéraires, dont le Goncours.
Il aida Marius Péraudeau à fonder l’association La Feuille blanche, dont le but est de faire renaître les traditions de l’industrie papetière de la région d’Ambert. Défenseur des paysans et de leurs traditions, Pourrat s’intéresse à l’industrie et au développement économique et social. Ses textes reprennent fréquemment des termes et des tournures issues de la langue régionale, ici l’occitan auvergnat.
Dès 1911, Henri Pourrat commence à collecter les contes. La dernière décennie de sa vie est presque entièrement consacrée à ce qu’il considère comme son œuvre maîtresse, Le Trésor des contes. Il se servait pour cela de la littérature orale de l’Auvergne, qu’il avait recueillie pendant des décennies.
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