Description
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561 €
RELIURE NEUVE d’un livre broché de 1930
Auteur DAUDET Alphonse.
Redier éditeur, à la Revue Française, Paris ; sans date.
Illustrations André Collot de 9 eaux-fortes hors-texte en noir dont une en frontispice
Alphonse Daudet (1840-1897) « Ce matin-là j’étais très-en retard pour aller à l’école, et j’avais grand’peur d’être grondé, d’autant que M. Hamel nous avait dit qu’il nous interrogerait sur les participes, et je n’en savais pas le premier mot. Un moment l’idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs. Le temps était si chaud, si clair ! On entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert, derrière la scierie, les Prussiens qui faisaient l’exercice.
Tout cela me tentait bien plus que la règle des participes ; mais j’eus la force de résister, et je courus bien vite vers l’école… » La première partie (La fantaisie et l’histoire) est composée de récits liés à la guerre de 1870, notamment sur la vie des Parisiens lors du siège de Paris par les Prussiens ainsi que sur la Commune et la répression sanglante des Versaillais. La seconde partie (Caprices et souvenirs) est une galerie d’évocations diverses aux sujets plus légers que dans la première partie.
Les Contes du lundi évoquent dans la première partie, « La Fantaisie et l’Histoire », cette période de défaite et de bouleversements que fut la guerre de 1870. Fierté blessée, grandeur ou malice animent des textes devenus des classiques comme « Le porte-drapeau », « La dernière classe », « L’enfant espion ». L’humour, noir ou rose, domine dans « Caprices et souvenirs » de la seconde partie.
Simplicité, finesse, émotion, poésie, vérité du trait sont les qualités maîtresses de ce recueil qui, avec les Lettres de mon moulin, fait d’Alphonse Daudet un des plus célèbres écrivains du xixe siècle.
Decitre
Alphonse Daudet (1840-1897) nait à Nîmes. La famille déménage à Lyon en 1849. La ruine de son père le fait renoncer à passer son baccalauréat et il devient maître d’étude à Alès. Cette jeunesse pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d’autres inventés.
Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857, où il mène une joyeuse vie de bohème. Il collabore dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L’Universel et Le Figaro). La rencontre avec l’écrivain Frédéric Mistral cèlera une amitié pendant près de 40 ans.
En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu’il occupe à écrire des contes et des chroniques. Après la mort du duc, il se consacre entièrement à l’écriture, comme chroniqueur au journal Le Figaro et comme écrivain.
Il connaît son premier succès en 1862-1865, mais son vrai premier roman Le petit Chose. Histoire d’un enfant, est écrit en 1868. Suivent de nombreux autres titres de roman, mais aussi des pièces de théâtre, des contes et récits merveilleux. Malgré la maladie, il continue de publier jusqu’en 1895.
Wikipedia
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